Incontestable nouvelle star de la télévision, des autres médias et des réseaux sociaux – Tik-Tok entre autres-, lancé il y a quelques années avec fracas comme une nouvelle lessive révolutionnaire par son mentor, Marine Le Pen, le jeune talent ira sans doute loin, si les grosses et moins grosses « petites bêtes » nele mangent pas….
Il enchaine séances de dédicaces avec plateaux de télé, visite au Salon de l’agriculture entre deux meetings. Il talonne les Villiers, Zemmour et autre « Sarko » dans la course à la vente de leurs mémoires ! L’homme a de l’énergie à revendre, son jeune âge expliquant sans doute cela. Une petite ombre, toutefois, à ce tableau idyllique et sans tache, sa gaffe à propos de sa présence à la CEPAC, la conférence conservative américaine, où il devait prendre la parole. Prétextant que Steve Bannon, vedette incontestable de la droite américaine aurait eu un geste inapproprié – un bras tendu évoquant vaguement, parait-il, un salut fââaâchiste -, il a refusé de prendre la parole à ce conclave, telle une Castafiore faisant un caprice de diva. Ou plutôt, triste constat : a-t-il cédé au « politiquement correct », pour ne pas ternir sa campagne de « dédiabolisation » ?
Voici un public attentif privé de la bonne parole d’une vedette montante de l’ex-Droite nationale française….Oui, ex-Droite nationale, car le RN, dont le jeune homme est le sémillant président, ne cesse de glisser à gauche sous l’influence stérile de sa « Mutti »…Dans l’espoir de conserver l’électorat ayant quitté le Parti communiste « français », ou réel changement de ligne politique ?
Dans un proche avenir, une réelle compétition s’engagera entre les jeunes espoirs de la droite française, de François-Xavier Bellamy à Sarah Knaffo, en passant par Marion Maréchal et, justement, Jordan. Qui l’emportera ? On sait que les deux femmes se sont « crêpé le chignon » au sein de RECONQUÊTE, avant que la seconde ne quitte la première. Bellamy roule pour Bruno Retailleau afin que le très sérieux ministre de l’intérieur gagne la présidence des LR avant, peut-être, de se lancer dans la course pour la « grande élection ». Bardella, aimé d’un jeune public patriote, véritable gravure de mode rappelant un Delon de mes jeunes années – gendre rêvé par plus d’une putative belle-mère -, est-il fait d’assez de muscles d’acier, et armé d’une volonté d’airain, pour dominer ses concurrents ? Ou n’est-il, comme le disait Marie-France Garaud à propos de Chirac – qui savait de quoi elle parlait -, que « de la faïence dont on fait les bidets » ? À moins, surprise, qu’il n’échappe comme le Golem de la légende juive, à celle qui l’a enfanté, politiquement s’entend ?
Réponse après celle des juges, en mars prochain.
Jean-Claude ROLINAT
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L’appréciation récente de Monsieur Asselineau sur le jeune Bardella trouve toute sa place comme complément de celle de Monsieur Rolinat: ne sera jamais capable de diriger un gouvernement et encore moins un pays par manque manifeste de capacités (études supérieures et diplômes absents, et expériences managériales (dans le privé ou le public) tout aussi absentes, un physique avantageux et une certaine aisance dans le propos ne suffisant pas.