Bobards

Bobards d’or 2025 : les médias d’État raflent la mise

C’est dans une salle pleine à craquer comme à l’habitude que, le 10 mars à Paris, s’est déroulée la XVIème cérémonie des Bobards d’or, imaginée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia et du site éponyme, pour commenter puis « récompenser », en partenariat avec TV Libertés, Radio Courtoisie et Omerta, les pires mensonges de presse proférés pendant l’année écoulée.

Après votes de l’assistance, l’Oscar ou plutôt le Pinocchio d’or a couronné la très antinationale Agence France Presse pour son acharnement à « salir la mémoire des victimes des francocides » quand sont blanchis au contraire leurs assassins exotiques, et chantées les louanges de toute racaille ayant maille à partir avec la police.

Le Pinocchio d’argent est échu à France Télévisions qui, après avoir dans un premier temps applaudi « la scène lé-gen-dai-re » (un tweet en fait foi) que resterait dans les mémoires la provocation de la Cène par Thomas Jolly, le grand ordonnateur de l’inauguration des Jeux Olympiques de Paris, s’est décarcassée pour tenter de prouver que cette odieuse parodie jouée par des travelos était, en fait, une reconstitution du… banquet de Bacchus !

Quant au Pinocchio de bronze, c’est France 2 qui l’a reçu pour avoir, sans opposer la moindre réserve, laissé affirmer par l’ancien Premier ministre Elizabeth Borne que, si le budget n’était pas voté, « il n’y aurait aucune solution. Votre carte vitale ne marche plus, il n’y a plus de retraites. »

Ainsi, et pour la première fois, ce ne sont pas trois journaux mais trois organismes d’État qui ont raflé les récompenses.

Félicitations aux jeunes — et moins jeune : le spirituel polémiarque Michel Geoffroy — qui ont animé la soirée en défendant âprement leur candidat respectif, avec mention spéciale pour la juvénile blogueuse toulousaine Erga, dont l’indignation sincère perçait sous l’humour de rigueur.

La Rédaction

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