À la surprise du monde entier, Zohran Mamdani, un socialiste démocrate de 34 ans, est devenu le nouveau maire de la Grosse Pomme, marquant un jalon historique en tant que premier musulman et premier Sud-Asiatique à occuper ce poste. La victoire de Mamdani aux élections du 4 novembre ne représente pas seulement un changement générationnel dans la politique new-yorkaise, mais a été publiquement célébrée par des figures influentes comme Alex Sörös, fils du milliardaire George Sörös et actuel président des Open Society Foundations à la place de son père de 95 ans.
Sörös a partagé un message enthousiaste sur les réseaux sociaux, soulignant le « rêve américain » incarné dans cette élection. « Quelle fierté d’être new-yorkais! Le rêve américain continue! Félicitations, maire Zohran Mamdani », a-t-il écrit dans sa publication, qui a rapidement accumulé des milliers d’interactions. Ces congratulations soulignent l’affinité idéologique entre l’héritier de la fortune familiale et le jeune politicien, connu pour ses positions ultra progressistes sur des thèmes comme la justice sociale ou la réforme de la police. Mamdani, né en Ouganda de parents indiens et élevé à New York, émerge comme une voix fraîche dans le paysage démocrate, attirant les électeurs jeunes et les minorités qui recherchent un leadership éloigné des élites traditionnelles.
Son élection n’a pas été exempte de controverses, en particulier en ce qui concerne le soutien financier qu’il a reçu pendant la campagne. Des enquêtes journalistiques ont révélé que George Sörös, par le biais d’organisations à but non lucratif liées à son réseau philanthropique, aurait canalisé des millions de dollars pour soutenir directement la candidature de Mamdani. Ce financement, selon des experts en droit électoral, pourrait violer les réglementations fiscales fédérales qui interdisent l’utilisation de fonds non partisans pour influencer des élections spécifiques, en se limitant à des causes civiques générales.
La réaction de la classe politique a été mitigée : tandis que des progressistes comme Alexandria Ocasio-Cortez ont applaudi la « révolution générationnelle », des figures modérées du Parti démocrate ont exprimé leur préoccupation face au virage vers le socialisme dans une ville emblématique. Si l’ancien président Joe Biden a brièvement félicité Mamdani, en évitant de s’attarder sur la polémique sorosienne. De son côté, Donald Trump, rival éternel des Sörös, a tweeté de manière sarcastique sur « une autre marionnette milliardaire à la mairie », attisant le débat national sur l’argent en politique.
Dans un contexte de polarisation croissante, la mairie de Mamdani représente non seulement un défi pour les républicains, mais aussi un test pour l’aile gauche du Parti démocrate. Avec le soutien implicite de philanthropes comme les Sörös, le jeune leader devra naviguer entre ses idéaux radicaux et la gouvernance de la métropole la plus peuplée des États-Unis. Son succès pourrait inspirer des mouvements similaires dans d’autres villes, redéfinissant le « rêve américain » qu’Alex Sörös a tant exalté dans son message.
Source : www.kontrainfo.com







