Dans les années d’après mai 68, le journaliste nationaliste François Duprat, assassiné en 1978, tenait une rubrique hebdomadaire intitulée « Nouvelles du front ». Dans un contexte quelque peu déprimant, où les mouvements nationalistes, insignifiants dans les urnes, se battaient dos au mur contre une marée gauchiste déchainée, Duprat racontait les actions de micro-résistance, sur le terrain, menées par une poigné de militants qui s’appelaient Roger Holeindre, Jean-Gilles Malliarakis, Nicolas Tandler, Alain Robert, Alain Madelin, Gérard Longuet… La résistance nationale a pris une autre ampleur, à présent. mais les grands médias restent aussi discrets ou …partisans. Ces nouvelles du front trouvent donc plus que jamais leur utilité.
F.S.
A quelle époque faut-il remonter pour trouver un média patriote dans le département de l’Indre ? A 1886, avec Jean Baffier et son Réveil de la Gaule ? A l’entre-deux guerres avec le Journal d’Argenton d’Ernest Gaubert ? A La Gerbaude d’Hilaire de Vesvres (années 1940-1950) ? Une chose est certaine : ces régions du Bas-Berry ne furent guère privilégiées sur ce plan. Mais voici une formidable nouvelle : Paul-Emmanuel Thore, père de famille (très) nombreuse, figure locale connue pour ses engagements patriotes et chrétiens, vient de lancer un trimestriel régionaliste de qualité, La gazette de l’Indre.
C’est un magasine gratuit, qui compte 24 pages. Il est distribué à 20000 exemplaires, dans les boites aux lettres, par une armée de bénévoles. Le ton est donné avec le premier numéro, daté d’avril 2023 : un dossier est consacré au scandale du centre pour migrants sans papiers en cours de création dans la commune de Bélâbre, ceci contre la volonté de la majorité des 950 habitants du bourg (voir les articles du nouveaupresent.fr consacrés à cette affaire, largement médiatisée par ailleurs). Un autre dossier est consacré à « l’affaire Mis et Thiennot », qui est le mauvais roman d’une prétendue erreur judiciaire. C’est le Parti stalinien, et en particulier le dénommé Léandre Boizeau, qui sont à l’origine de la campagne artificielle consacrée à ce montage communiste. Mais plusieurs livres viennent de paraitre, qui ruinent le « roman », patiemment construit depuis une quarantaine d’années par l’extrême gauche locale.
La Gazette de l’Indre consacre par ailleurs un papier sur le château d’Ozans, dans la petite commune d’Etrechet (1000 habitants), château aujourd’hui à l’état de ruine, la commune ayant été victime du « mirage chinois » : « Beaucoup d’argent public a été investi dans le faramineux projet franco-chinois. Un budget de 90 millions d’euros avait été annoncé ». Dix ans plus tard , l’utopie d’Ozans « porte d’entrée de la Chine en Europe » a du plomb dans l’aile.
Le magasine tire aussi le signal d’alarme sur la pénurie de dentistes dans le département, ou encore sur le scandale d’une stèle raciste « anti-boches » devant laquelle viennent régulièrement s’incliner les officines soi-disant antiracistes du département.
Ce premier numéro de La gazette de l’Indre remplit toutes ses promesses. Comme nous l’expliquions au début de cet article, le magazine est gratuit. Il peut être demandé en contactant la rédaction : redaction.lagazette@gmail.com, ou encore via le site internet www.lagazettedelindre.com
Face au monopole de l’infoimation, détenu localement par le quotidien socialo-maçonnique , La Nouvelle République, La Gazette de l’Indre constitue un premier signe tangible de reconquête de la liberté d’expression, ici, dans le Berry.
Si vous souhaitez soutenir cette initiative, tout en vous assurant la réception de chaque numéro, vous pouvez envoyer un chèque de 50€, qui vous assurera une année de publication. Chèques à l’ordre de La Gazette de l’Indre 5 rue des Ponts 36250 Saint-Maur.
François Solchaga
