Sous le titre « Agressions et “ratonnades” en toute impunité : comment la jeunesse d’extrême droite s’organise », une certaine Sarah Benichou a révélé le 6 août sur le site Mediapart s’être « procuré des échanges de messages inédits qui démontrent qu’une agression raciste a eu lieu en marge de la manifestation néonazie du 6 mai à Paris ».
Comment, des néo-nazis auraient défilé dans la capitale et cela nous avait échappé ? A moins que la journaliste ne veuille parler de l’hommage annuel rendu à Sébastien Deyzieu, mort le 7 mai 1994 exactement, après être tombé d’un toit alors qu’à l’issue d’une manifestation contre le mondialisme, ce jeune nationaliste tentait d’échapper à une charge de CRS. Victime donc, comme récemment le Nanterrois Nahel ou le Marseillais Mohamed lors des émeutes du ramadan, de « violences policières ». Ce qui devrait lui valoir toute la sympathie du trotskiste Edwy Plenel, patron de Mediapart… après avoir dirigé Le Monde auquel son gauchisme exacerbé fit perdre nombre de lecteurs.
Quant à l’agression raciste qui, toujours selon Mme Bénichou, « résulte d’une politique de la violence, consciente et méthodique, pour laquelle l’extrême droite entraîne des recrues parfois mineures », il est pour le moins étrange qu’il ait fallu trois mois pour en entendre parler alors qu’à peine perpétrées, de telles attaques font la une (et le bonheur) des médias.
Rappelons qu’abondamment commenté par ceux qui vivent, souvent sur un grand pied, de la « lutte contre l’extrême droite », l’hommage —strictement pacifique et où les seules croix visibles étaient celtiques et non gammées — rendu à Sébastien Deyzieu avait servi de prétexte au ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin pour interdire le colloque organisé par l’Institut Iliade en l’honneur du défunt historien Dominique Venner après les traditionnelles cérémonies marquant la fête de Jeanne d’Arc, sainte patronne de la France. Une néo-nazie, elle aussi ?
Il est vrai que voir et surtout désigner des néo-nazis partout permet d’éloigner le regard du bon peuple de la voyoucratie banlieusarde, de l’islamisme et de leurs crimes, très actuels hélas.
La Rédaction