Outre les diverses menaces toujours prégnantes de terroristes ou de « déséquilibrés », les autorités s’inquiètent d’une possible présence d' »anti-JO » -une mouvance hétéroclite qui englobe notamment des écologistes radicaux – au sein même des bénévoles chargés de la sécurisation des sites sportifs.
Conscientes du fait que la couverture médiatique internationale de cet événement sportif pourrait donner l’occasion à des mouvances contestataires de promouvoir leurs causes, les organisateurs ont prévu de recruter 45 000 bénévoles pour soutenir les nombreuses forces de l’ordre qui seront mobilisées à cette occasion. Depuis mars dernier, 300 000 candidatures leur sont déjà parvenues mais encore faut-il séparer le bon grain de l’ivraie.
Dernièrement, le site Fdesouche indiquait que 15 000 postes d’agents de sécurité étaient encore à pourvoir et que la procédure de recrutement serait allégée dans l’objectif d’attirer davantage de femmes.
Selon un document cité par Europe 1, la gendarmerie redoute cependant que des éléments subversifs profitent de l’occasion pour s’infiltrer dans ces effectifs, malgré les passages au crible préalable à l’embauche. Des « anti-JO » pourraient ainsi perturber l’organisation en se désistant à la dernière minute, ou encore en se livrant à des actions de sabotage en interne.
Le 26 juillet dernier, soit un an pile avant les Jeux, de la peinture rouge a été déversée sur les anneaux olympiques installés devant l’Hôtel de Ville de Paris.
Par ailleurs, des collectifs comme Saccage 2024 cherchent à « montrer l’envers du décor » des JO en se livrant à des actions pacifiques telles que des promenades à vélo près des sites sportifs. Ses membres, qui s’associent aux groupes écologistes passablement ultras Extinction Rébellion et Dernière Rénovation, dénoncent une inflation sécuritaire, des destructions de parcs et jardins, des projets immobiliers jugés absurdes, des expulsions et une gentrification croissante.
Darmanin est prévenu : les mouvances radicales sont déterminées à montrer au monde entier que dans ce sport national qu’est la contestation, la France mérite sa médaille d’or !
Johan Hardoy
Hostile à l’origine, Anne Hidalgo doit se mordre les doigts d’avoir accepté la tenue des JO à Paris tant ceux-ci s’annoncent mal. Sérieuses inquiétudes sur la sécurité des visiteurs et la fiabilité politique voire l’honnêteté des bénévoles, caprices à répétition de la Seine qui ne veut décidément pas accueillir les épreuves en eau libre, et maintenant cuisante défaite aux Mondiaux d’athlétisme de l’importante délégation française qui n’a pas rapporté une seule médaille. Nos champions seront-ils plus en forme l’an prochain ? Rien ne permet de l’affirmer. Tout ça pour ça…