Estrosi

Le soutien sélectif de l’imam Estrosi

Par clientélisme, la communauté juive étant influente et numériquement très importante à Nice, autant que par attachement sentimental puisque sa seconde épouse n’est autre que l’ancienne journaliste Laura Tenoudji, le maire de Christian Estrosi appelle ce lundi à un « rassemblement en soutien au peuple d’Israël ».

Pourquoi n’avait-il pas appelé à manifester en faveur des 140 000 Arméniens du Haut-Karabach tout récemment attaqués, chassés de leurs foyers millénaires et soumis à une féroce épuration ethnique par l’Azerbaïdjan qui, soit dit en passant, entretient les meilleures relations avec l’Etat hébreu ?

Et, surtout, pourquoi reste-t-il indifférent à l’éclosion de Hamas locaux dans plusieurs quartiers de sa ville — les Moulins, L’Ariane, Les Liserons — devenus des enclaves musulmanes, voire islamistes ? Enclaves où les de souche résiduels, contraints par la modicité de leurs moyens de rester dans ces zones occupées, se sentent assiégés et menacés non seulement dans leur mode de vie traditionnel mais dans leur existence même. Certains y ont ainsi été molestés parce qu’ils fumaient ou mangeaient un croissant dans la rue pendant le ramadan ! Sans que s’en émeuve celui que Philippe Vardon, aujourd’hui conseiller d’opposition à la mairie, avait surnommé « l’imam Estrosi », titre de son livre sur l’islamisation galopante de Nice sous le règne du « Motodidacte » accordant forces baux emphytéotiques à prix dérisoire pour la construction de mosquées et chouchoutant leurs chefs religieux.

Stéphane Galet

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