Macron

Des rencontres snobées

Pour la seconde édition de ses « rencontres de Saint-Denis », le chef de l’État va-t-il se retrouver face au président du Rassemblement national comme seul représentant d’une grande force d’opposition ?

Patron des Républicains, Éric Ciotti a en effet décliné une invitation dans laquelle il ne voit qu’un « coup de com’ »(ce qui n’est pas faux), lancé de surcroit par un homme qu’il présente quasiment, et assez abusivement, comme un antisémite car Macron a refusé de se rendre au grand rassemblement du 12 décembre, vite transformé d’ailleurs en cérémonie d’allégeance à Israël. Mais la vraie raison de son absence n’est-elle pas la guerre larvée entre la droite sénatoriale et son homologue à l’Assemblée nationale à propos de la loi Immigration ? Leader contesté du PS, Olivier Faure s’est fait également porter pâle (mais on murmure qu’après avoir fait durer le suspens, il pourrait se pointer à la dernière seconde), de même que Manuel Bompard, son homologue de La France Insoumise. En revanche, ont annoncé leur venue les Verts représentés par Marine Tondelier, le PC par Fabien Roussel et le Parti radical de gauche par Guillaume Lacroix, un ancien socialiste — mais le PRG est devenu si groupusculaire qu’il ne représente plus rien — ainsi évidemment que Renaissance, le parti présidentiel, avec ses pseudopodes tel Horizons fondé par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe.

Qualifiées par l’Elysée de « très constructives », les premières rencontres avaient commencé à 14 heures pour se terminer à 3 heures du matin suivant. Celles du 17 décembre risquent de s’achever beaucoup plus tôt. Quant à savoir ce qu’il en sortira… 

La Rédaction

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