Belâbre

A Belâbre, les anti-CADA à nouveau dans la rue

Dans ce village du Berry, qui est en ébullition depuis plus d’un an, une centaine d’habitants manifestaient à nouveau, ce samedi 10 février, sous une pluie battante, contre leur maire. Ce qu’ils lui reprochent ? De vouloir implanter coûte que coûte et contre l’avis de la majorité des villageois, et des habitants du canton,  un Centre d’Accueil pour migrants (CADA). Une ancienne usine, désaffectée depuis plusieurs dizaines d’années, doit être totalement restructurée pour en faire une grande maison d’accueil, prévue pour loger 38 « sans papiers ».

Le conseil municipal a en effet vendu secrètement les locaux à l’association Viltaïs, un organisme au budget annuel de 40 millions d’euros, et qui ne fonctionne qu’avec des subventions de l’Etat et des collectivités locales, c’est-à-dire avec nos impôts, comme l’a rappelé l’avocat et éditorialiste de CNews Pierre Gentillet, originaire d’un village voisin, Saint-Gaultier.

Les anti-CADA étaient séparés par une quarantaine de gendarmes de la poignée de militants d’extrême gauche venus soutenir le maire, Laurent Laroche, soit deux gendarmes pour un islamo-progressiste.

Menés par une jeune femme du village, Ludivine Fassiaux, les Bélabrais anti-CADA semblent bien décidés à poursuivre la mobilisation tant que le projet n’aura pas capoté : « Ici il n’y a pas d’infrastructures, pas de transports en commun (…). Bélâbre n’est pas du tout adapté pour recevoir des migrants ». Les habitants sont  spécialement indignés de voir que l’accueil de clandestins mobilise des moyens financiers extraordinairement plus importants que ceux consacrés aux autochtones.

François Solchaga

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