L’association suisse des Amis de Robert Brasillach, dont l’objet est de défendre l’œuvre littéraire et la mémoire de Robert Brasillach, tient à faire connaître sa solidarité avec les 39 personnes interpellées arbitrairement le samedi 10 février, alors qu’elles se recueillaient devant la tombe de l’écrivain fusillé le 6 février 1945. 38 d’entre elles ont bien sûr été relâchées.
Le « risque de détérioration » a été invoqué pour faire intervenir la Brav-M (Brigade de répression de l’action violente motorisée !), ce qui est absurde et disproportionné. Au demeurant, si ce risque avait existé, il appartenait au Préfet de police de faire surveiller le cimetière et non de procéder à une rafle. De telles arrestations, objectivement administratives et non judiciaires, sont dans le cas d’espèce illicites.
S’il est n’est plus permis d’honorer les morts, alors il faut interdire Antigone (Sophocle, Anouilh, Brasillach).
Philippe Junod, président des ARB
brasillach@europae.ch
arbfrance@orange.fr