Marine le Pen et son chouchou, Jordan Bordella – ce dernier, au demeurant, le « bon choix » pour la vitrine de son parti, le RN -, en seront pour leurs frais. Eux qui, par deux communiqués larmoyants après le décès de Robert Badinter – l’avocat d’un meurtrier d’enfant, l’abolitionniste sauveur des têtes de criminels -, pensaient faire partie du fameux « Arc républicain », iront voir ailleurs s’il fait beau le jour de « l’Hommage national » rendu à l’ancien ministre de l’ (in)justice de François Mitterrand. En effet, la famille du défunt avocat n’a pas souhaité leur présence, pas plus que celle des représentants de « La France insoumise ».
Il y a quelque chose de pathétique à voir les héritiers de ce qui fut un grand parti, courir après la « respectabilité », même au prix de renoncements idéologiques criants. Car, si le Rassemblement National était l’héritier du FN de Jean-Marie le Pen, comme le pensent, hélas, nombre d’électeurs, il n’irait pas quémander une place dans le cortège des pleureuses de la « Ripouxblique »…La peine capitale pour les criminels était dans son programme.
Au moins, un autre membre de la famille du « Menhir », en l’occurrence la jeune Marion Maréchal, tête de liste de RECONQUÊTE pour les futures élections européennes en juin prochain, n’a pas cru bon de se renier, d’effectuer une reptation pour complaire au système. La mort n’a pas rendu M. Badinter plus sympathique à nos idées, ni sympathique tout court. Il faut voir et revoir son visage haineux lors des débats à l’Assemblée Nationale, à l’égard de ses adversaires. Il est mort ? Paix à son âme. Point barre !
Jean-Claude ROLINAT