Alors que des militants patriotes couchent en prison pour une simple manifestation et que les dissolutions et les interdictions ne cessent de pleuvoir sur la droite radicale et identitaire, cinq militants « antifascistes » ont été reconnus coupables mardi de la construction, en 2018, d’un mur devant le local du Bastion social, mais il ont été cependant dispensés de peine.
Les cinq trentenaires, activistes d’extrême-gauche, étaient poursuivis devant le tribunal judiciaire de Lyon pour avoir emmuré le local du mouvement identitaire « Bastion Social » en 2018 (dissout depuis lors), dans le 5e arrondissement. Âgés de 32 à 39 ans, les cinq pieds-nickelés – trois hommes et deux femmes – ont finalement été condamnés mais « dispensés de peine ». Une indulgence qui semble avoir tenu compte de l’argumentaire de l’avocat des « antifas », Me Olivier Forray, qui avait plaidé «un acte politique s’inscrivant dans la lutte contre l’ultradroite ». Et contre « l’ultra-droite », on le sait, tout est permis !
Au cours de l’audience, tenue fin octobre, le parquet avait requis une peine pourtant déjà dérisoire d’amende de 800 euros, avec ou sans sursis selon les prévenus. Mais les activistes ont donc finalement été dispensés de toute peine pour ces faits. La dispense de peine est prévue par l’article 132-59 du Code pénal. Elle peut être accordée «lorsqu’il apparaît que le reclassement du coupable est acquis, que le dommage causé est réparé et que le trouble résultant de l’infraction a cessé». Les activistes « antifas » ont par ailleurs été également relaxés des faits d’outrage à agent.
On sait au moins ainsi de façon claire et indiscutable qui sont les idiots utiles du système et qui sont ses véritables adversaires…
Xavier Eman