Nul ne peut l’ignorer tant la mobilisation a été forte, le maire socialiste Nicolas Mayer-Rossignol appelant ainsi à un « rassemblement républicain » devant son hôtel-de-ville, générale l’indignation et nombreux les témoignages de solidarité : le 17 mai à Rouen, un clandestin algérien sous le coup d’une obligation de quitter le territoire jetait un cocktail Molotov dans une synagogue, y faisant de grands dommages avant d’être abattu par un policier— sans que, curieusement, se multiplient cette fois des manifestations au cri de « La police tue ! ».
S’étant aussitôt rué sur les lieux, Gérald Darmanin déclarait solennellement : « Je renouvelle auprès de tous les préfets mes consignes les plus strictes de présence de policiers et de gendarmes pour protéger les lieux de cultes et les personnes… Je veux redire à la communauté juive que nous savons que les menaces sont importantes. Mais quelles qu’elles soient, ils (sic) doivent savoir que le ministère de l’Intérieur met tous les moyens, partout sur le territoire national, pour protéger la communauté juive. »
Le ministre de l’intérieur met-il également tous les moyens pour protéger les communautés chrétiennes et notamment la communauté catholique dont, depuis l’égorgement du père Hamel le 26 juillet 2016, trois pasteurs et deux fidèles (de sexe féminin) ont été poignardés à mort par des allogènes ?
Surtout, pas de vagues !
Mais il est vrai que les torts sont partagés entre la Place Beauvau qui, ainsi que l’Elysée et les médias — lesquels nous tympanisent depuis des semaines, à grands renforts d’articles et d’émissions horrifiques, avec le péril antisémite constitué selon eux par l’ultra-droite — place la sécurité des juifs de France über alles, et la hiérarchie catholique, dont on comprend mal la réserve devant le spectacle désolant de cimetières et lieux de culte de plus en plus souvent profanés ou vandalisés. 686 actes antichrétiens recensés en 2021, généralement commis par des « chances pour la France », contre lesquelles l’épiscopat ne veut surtout pas ameuter l’opinion, de crainte de passer pour raciste ou xénophobe.
On vient d’avoir un exemple caricatural de cette attitude conciliante à Metz où, le 14 avril, cinq jeunes Turcs avaient fait irruption en gueulant « Alla ’hou Akbar ! » alors que se déroulait à la cathédrale Saint-Etienne un concert spirituel. Seule réaction du chanoine de la cathédrale, qui a catégoriquement refusé de porter plainte : « Ce sont des jeunes désœuvrés, ce qu’ils ont fait n’est vraiment pas grave ni problématique. C’était plus par jeu. Il n’y a eu ni violence, ni dégradation. » D’ailleurs, le brave chanoine avait invité la presse à ne « pas trop insister sur cette histoire [resic] pour éviter de mettre de l’huile sur le feu, compte tenu du contexte actuel ».
Ce n’est plus de la charité chrétienne, mais de la complicité avec les agresseurs. Qui sont aussi des occupants puisque si la population de l’ancienne capitale de l’Austrasie est très jeune (42,5% de moins de 29 ans), c’est aux Turcs et aux Maghrébins qu’on doit ce dynamisme démographique.
Camille Galic