À président vilain, ministres incapables.

Nous ne sommes pas sortis de l’aubergine avec celle-là ! Une belle tête de vainqueur pour un dîner de cuistres (à défaut de mur approprié). Mais qui est Olivia Grégoire ? Elle est membre de La République en marche (LREM), élue députée dans la douzième circonscription de Paris lors des élections législatives de 2017. Le 4 juillet 2022, elle est nommée ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

Elle sait faire quoi de ses dix doigts ? Elle connaît quoi au monde du travail, aux PME et PMI, cette quiche (sauf l’honneur des Lorrains) ? Elle connaît quoi à l’Education nationale qui manque de tout, d’autorité, de compétence, de professeurs et de maîtres instruits, de vacataires improbables que l’on embauche à la petite semaine et qui a failli partout. Les rapports du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves, qui est la plus grande étude internationale auprès d’élèves dans le domaine de l’éducation) place la France à la ramasse, de mal en pis chaque année ? Les apprenants, ci-devant élèves ne savent pas lire, ne savent pas écrire un traître mot, ne savent pas compter et balbutient. En plus des cours de shoah obligatoire et des lectures imposées par des travelingues barbues et maquillés comme des paniers à salades dérobés, la Grégoire préconise à l’école des cours de cuisine (pourquoi pas de couture, c’est bien aussi, c’est utile pour repriser les chaussettes, raccourcir les ourlets de vêtements d’occasion ?) afin de lutter contre l’inflation que Bruxelles produit à dessein (puisque c’est notre projeeet !).

Et qui pour faire les cours ? Et dans quelles classes ? Dans quel cadre ? Avec quel matériel ? Il faut des fours, des feux, des chambres froides, des bacs pour la plonge et pour se laver les mains, des équipements appropriés aux normes HACCP.

De mon temps (j’ai le même âge que Marine), il y avait au collège des cours d’EMT (éducation manuelle et technique). On apprenait à utiliser la machine à coudre (quel fiasco pour moi), on apportait pour l’instruction en cuisine ses propres ingrédients pour réaliser à hauteur de deux heures, une fois par semaine, une quiche, un soufflé au fromage, des crêpes et des madeleines que je n’ai ma foi jamais mieux faits qu’alors. On remportait chez soi ses réalisations et tout le monde était bien content. Pourtant les profs d’EMT étaient déjà humiliés, leur discipline moquée par les élèves et par leurs pairs, professeurs de langue, de français ou de mathématiques, de sciences naturelles ou physiques.

Les ministres de la Macronie ne servent à rien, ils font partout les nécessaires et partout, importuns, comme dans la fable, devraient être chassés, mais surtout qu’ils se taisent !

Franck Nicolle