migrants

Bélâbre, quatrième semaine de résistance

Situé non loin de la majestueuse abbaye de Fontgombault, Bélâbre (900 habitants), c’était « le charme discret de l’Indre », jusqu’à ces dernières semaines. Mais la volonté du maire, – soutenu par le quotidien monopolistique local Nouvelle République– d’implanter ici un centre d’accueil de migrants a rompu cette harmonie.

Ce jeudi 17 mars, 150 habitants étaient massés dans la petite salle des fêtes pour manifester, une fois de plus, leur désaccord avec le projet municipa : il est en effet prévu d’installer 38 migrants dans des locaux, dont le seul coût d’aménagement se chiffrerait à 1,2 millions d’euros.

Après deux manifestations de protestation, les 25 février et 11 mars, les opposants à l’implantation artificielle de ces 38 migrants (illégaux, réfugiés climatiques, économiques, ou autres) ont exposé un projet de reprise du bâtiment que la mairie voudrait dédier aux migrants. Les opposants, sans doute majoritaires, proposent d’en faire un pôle de développement du numérique. Ce projet alternatif doit être présenté la semaine prochaine au conseil municipal. Pour le coup, il ferait évidemment l’unanimité des habitants. Mais le maire osera-t-il faire machine arrière ?

C’est qu’il y a un objectif bien plus important que le seul sort des Bélâbrais, derrière ce dossier : si le foyer de migrants de Bélâbre ne voit pas le jour, ce sont alors tous les autres projets de même type, dans la région, qui auront du plomb dans l’aile, à commencer par celui d’Argenton-sur-Creuse, où un total de 80 migrants est prévu. Ce qui, pour une ville de moins de 5000 habitants, est absurde, pour ne pas dire criminel. Et qui paye ? Nous, bien sûr.

En cas de refus de la mairie de Bélâbre de remettre en cause son projet, une pétition sera lancée par les habitants pour que soit organisé un vrai vote consultatif.

L’avocat et chroniqueur de CNEWS Pierre Gentillet, qui est originaire du canton, est le conseil du collectif d’habitants, que dirige une jeune mère de famille, commerçante du village.

Agathon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *