La répression contre les mouvements et les militants patriotes ne concerne pas uniquement la France mais frappe malheureusement partout en Europe et dans le monde. Ainsi, une délégation de militants du mouvement de droite radicale et sociale italien Casapound se rendant en Grèce pour honorer la mémoire de deux militants de l’Aube Dorée assassinés a été accueillie à l’aéroport par les forces de l’ordre et immédiatement embastillée.
Manolis Kapelonis, 22 ans, et de Giorgos Fountoulis, 27 ans, ont en effet été tués par balles devant le siège du parti Aube Dorée, dans le quartier Neo Iraklio d’Athènes, en 2013. Dix ans après cet attentat odieux, les autorités grecques n’ont rien trouvé de plus digne et plus urgent que d’interdire tout hommage à ces deux jeunes militants assassinés.
C’est pourquoi les 21 militants italiens, venus pacifiquement rendre hommage aux deux jeunes garçons, ont été arrêtés dès leur arrivée à l’aéroport, sans aucune autre explication. Ils sont actuellement toujours retenus dans les locaux de la police.
La réponse de Casapound Italia : « Inacceptable, nous ne nous arrêterons pas ! »
C’est ce qu’a déclaré Gianluca Iannone, président de CasaPound Italia : « Il est inacceptable que plus de 20 personnes soient arbitrairement arrêtées dès leur descente d’avion simplement parce qu’elles voulaient honorer la mémoire de deux garçons assassinés de sang-froid. L’intervention de la police a été arbitraire et dénuée de sens, avec un déploiement disproportionné d’agents mais cette répression injustifiée ne nous empêchera certainement pas de commémorer le martyr de ces deux garçons abattus de sang froid par des barbares. »
Cette opération arbitraire fait écho à l’interdiction, en France, faite à l’Action Française d’honorer ses morts à l’occasion d’une cérémonie au cimetière de Vaugirard qui devait se tenir le jour de la Toussaint (voir : https://www.parisvox.info/2023/10/31/laction-francaise-interdite-dhonorer-ses-morts/).
Après les dissolutions de mouvements, les annulations de colloques et de manifestations, les autorités veulent-elles interdire jusqu’à la mémoire de ceux qu’ils jugent « mal pensants » ?
Xavier Eman