Toutes les démocraties du monde ne sont pas engagées dans la voie du grand remplacement et de l’ethno-masochisme. Le Japon, pour sa part, vient tout au contraire de durcir encore un peu plus sa politique d’accueil des « réfugiés », déjà très restrictive.
En effet, Le Japon a adopté vendredi 9 juin une loi sur l’immigration lui permettant désormais d’expulsés plus facilement les demandeurs d’asile dès lors que leur dossier a été rejeté deux fois. Le Japon est signataire de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, mais il l’applique avec beaucoup de prudence et de rigueur. Les services du ministère de la Justice n’octroient ainsi en moyenne au mieux que quelques dizaines de statuts de réfugiés par an, à des individus réellement en danger et correspondant aux critères d’acceptation. Ainsi depuis1981, le pays n’a accordé l’asile qu’à 1117 candidats, à quoi s’ajoutent 5049 titres de protection humanitaire. À titre de comparaison, la France a accordé 555 665 titres similaires dans le même temps.
Malgré l’opposition de la gauche et des belles âmes internationales, le gouvernement de Fumio Kishida a obtenu gain de cause devant la Diète.
Le texte « protégera ceux qui doivent être protégés tout en traitant strictement les personnes qui ont enfreint les règles », selon le ministre japonais de la Justice, Ken Saito. « De nombreuses personnes abusent du système de demande pour éviter l’expulsion, même si elles ne fuient pas un danger ou une persécution », a-t-il notamment estimé.
De sages et responsables paroles que l’on peut toujours rêver d’entendre dans la bouche de nos dirigeants français…
La rédaction