Face aux émeutes populaires qui secouent le pays depuis l’horrible massacre de Southport (voir:https://nouveaupresent.fr/2024/08/07/grande-bretagne-revolte-populaire-conte-limmigration-massive-incontrolee-et-la-criminalite-etrangere/ ), l’État ne semble pas décidé à entendre la colère et le désespoir qu’elles expriment mais bien à réprimer le plus impitoyablement possible ce mouvement. Police et justice anglaises se mobilisent donc, avec une férocité qui n’est pas sans rappeler l’épisode français des Gilets Jaunes, pour faire cesser l’expression du ras-le-bol de la population vis à vis de l’immigration incontrôlée et de la délinquance et de la criminalité qui en découlent.
Portes enfoncées à 6 heures du matin pour arrêter des participants aux rassemblements, prisonniers de droit commun libérés pour faire de la places aux « émeutiers » interpellés, condamnations extrêmement lourdes… le gouvernement anglais, si passif face à la délinquance ordinaire, a cette fois décidé de sortir tout l’arsenal répressif pour punir son propre peuple, coupable d’exprimer son désir de vivre en sécurité et en paix sur son territoire. Un triste deux poids/deux mesures qui semble devenu la norme dans les pays européens, où la criminalité étrangère paraît tolérée mais les mouvements populaires d’exaspération et de colère sont impitoyablement brisés.
Ainsi un internaute a été condamné à 20 mois de prison, donc dix ferme, pour un simple « tweet » relayant des images des manifestations et appelant à y participer. 20 mois ! Un véritable délire digne d’une dictature sud-américaine ou africaine.
Parallèlement, les autorités annonçaient la mesure autoritaire suivante : « « Toute personne impliquée dans ce type de comportement (participer aux manifestations, NDLR), ce type de désordre, en tant que participant actif ou observateur curieux, peut s’attendre à être, sauf circonstances exceptionnelles, placée en détention provisoire. »
Les classes populaires anglaises, largement précarisées, sont au premier rang de ce mouvement de colère populaire et donc dans le viseur de la police et de la justice qui démontrent que, lorsqu’ils le veulent et en reçoivent les ordres, ils peuvent se montrer redoutablement efficaces, ce qui rend encore plus indigne et insupportables leur passivité et leur inefficience face à la criminalité ordinaire et notamment aux gangs pakistanais spécialisés dans la traite des blanches.
Le constat est désormais difficilement discutable : les gouvernements européens, qu’ils soient considérés « de droite » comme « de gauche », sont au service d’intérêts économiques et idéologiques supranationaux et sont prêts, pour les imposer et les faire perdurer, à entrer en guerre contre leurs peuples.
Xavier Eman