Saint-Brévin-les-Pins (Loire atlantique) fait partie de ces communes qui réagissent très mal à l’implantation d’une CADA (Centre d’accueil pour migrants clandestins). Pris en tenailles entre ses administrés qui refusent ce projet, et les Black Blocs, venus de Nantes, qui persécutent les habitants pour les punir, le maire a préféré démissionner.
Après Callac (Côtes d’Armor), où le maire a renoncé à un projet similaire, cette montée massive de la colère populaire chez les autochtones mis devant le fait accompli, pourrait bien conduire à l’enlisement puis à l’abandon de nombreux autres projets.
A Belâbre (Indre), après trois mois de manifestations de rue, la contestation se situe désormais sur le terrain juridique. Mais l’équipe municipale, de tendance NUPES, dans un village de sensibilité de droite, sent bien que ses jours seront comptés si les tribunaux donnent raison à ses opposants. Une démission du maire socialiste Laroche, dans la foulée, serait probable, ne serait-ce que pour lui éviter la déroute, dans moins de trois ans, que lui prédisent pour l’heure les sondages locaux.
Agathon