Chahid

Non à la “Journée du Chahid” place de la Nation !

Par la voix de Jordan Bardella (« Ancien ministre de la Justice, homme de lettres, Robert Badinter a défendu toute sa vie ses idéaux, avec constance et éloquence ») puis de Marine Le Pen (« On pouvait ne pas partager tous les combats de Robert Badinter, mais c’était un homme de convictions, une figure marquante du paysage intellectuel et juridique »,) le Rassemblement nt national a cru bon de s’associer au concert de louanges ayant suivi la mort de l’abolisseur de la peine capitale, avocat du pire type histrionique et l’un des politiciens les plus nocifs de notre temps. Le président et les 88 députés du RN ont une bonne occasion de se racheter, en mettant tout en œuvre pour s’opposer à la tenue d’un événement déshonorant entre tous : la Journée nationale du Chahid prévue le dimanche 18 février à Paris.

Une intolérable provocation

Organisée par le collectif de soutien aux Algériens de l’étranger et annoncée en fanfare par la radio BeurFM qui célèbre « ce rendez-vous du cœur et de l’esprit, qui rend hommage aux combattants algériens tombés pour l’indépendance de l’Algérie », la Journée nationale du Chahid se tiendra en effet, véritable provocation, place de la Nation où « les organisateurs prévoient la présence de banderoles, de drapeaux, ainsi qu’une sonorisation et des prises de parole pour donner de la voix à cette cause qui résonne dans l’histoire de l’Algérie ». Et pour cause puisque « cette journée, profondément ancrée dans le cœur des Algériens depuis sa création en 1990, commémore les sacrifices de ceux qui, lors de la guerre d’Algérie, ont donné leur vie pour qu’un jour, le 5 juillet 1962, l’Algérie puisse s’éveiller libre ». « Loin d’être une simple date sur le calendrier, la Journée du Chahid est un pont entre le passé et le présent, un moment de transmission entre les générations. Elle nous invite à plonger dans les mémoires, souvent douloureuses, de la colonisation, à se souvenir des luttes et à célébrer la force d’un peuple uni par la volonté de vivre libre. À Paris, loin de leur terre natale mais proches par le cœur, les Algériens viendront se recueillir, se rappeler et partager. Ce rassemblement sera l’expression d’une communauté qui, malgré la distance, continue de porter les valeurs de ses martyrs », conclut BeurFM

Les Algériens auraient-ils seuls le droit d’être identitaires ?

Alors que tant d’associations patriotiques françaises ont été dissoutes ou sont en voie de l’être  telles Academia Christiana et la Citadelle, que leurs militants sont pourchassés et même condamnés à de la prison ferme comme risquent de l’être les jeunes ayant manifesté  à Romans-sur-Isère contre l’assassinat raciste du jeune Thomas par un gang de racailles exotiques expressément venues « planter du Blanc » dans une fête de village, comment accepter qu’une communauté étrangère et fière de l’être restée dans son cœur et dans ses tripes bien qu’elle soit constituée d’un bon nombre de Français de papiers, occupe la place de la Nation pour rendre hommage aux fellagha ? Comment tolérer un tel hommage, outrage à la mémoire de nos 28 000 soldats tombés en Algérie, de nos 3000 disparus (dont des enfants et des femmes, victimes de sévices sexuels aussi infâmes que ceux exercés par le Hamas à l’encontre des Israéliennes) et aux 100 000 musulmans qui payèrent de leur mort (par torture, parties génitales et nez coupés puis décapitation) leur fidélité à la France et leur foi dans les promesses d’une Algérie à jamais française ?

Face à « ces cohortes étrangères venues faire la loi dans nos foyers », nationaux, soyez maîtres chez vous, bougez-vous, interpellez vos élus, mobilisez-vous !

Camille Galic  

Un commentaire

  1. […] Très bonne question : Les Algériens auraient-ils seuls le droit d’être identitaires ?“Une intolérable provocation. Organisée par le collectif de soutien aux Algériens de l’étranger et annoncée en fanfare par la radio BeurFM qui célèbre « ce rendez-vous du cœur et de l’esprit, qui rend hommage aux combattants algériens tombés pour l’indépendance de l’Algérie », la Journée nationale du Chahid se tiendra en effet, véritable provocation, place de la Nation où « les organisateurs prévoient la présence de banderoles, de drapeaux, ainsi qu’une sonorisation et des prises de parole pour donner de la voix à cette cause qui résonne dans l’histoire de l’Algérie ». Et pour cause puisque « cette journée, profondément ancrée dans le cœur des Algériens depuis sa création en 1990, commémore les sacrifices de ceux qui, lors de la guerre d’Algérie, ont donné leur vie pour qu’un jour, le 5 juillet 1962, l’Algérie puisse s’éveiller libre ». « Loin d’être une simple date sur le calendrier, la Journée du Chahid est un pont entre le passé et le présent, un moment de transmission entre les générations. Elle nous invite à plonger dans les mémoires, souvent douloureuses, de la colonisation, à se souvenir des luttes et à célébrer la force d’un peuple uni par la volonté de vivre libre. À Paris, loin de leur terre natale mais proches par le cœur, les Algériens viendront se recueillir, se rappeler et partager. Ce rassemblement sera l’expression d’une communauté qui, malgré la distance, continue de porter les valeurs de ses martyrs », conclut BeurFM. Les Algériens auraient-ils seuls le droit d’être identitaires ? Alors que tant d’associations patriotiques françaises ont été dissoutes ou sont en voie de l’être telles Academia Christiana et la Citadelle, que leurs militants sont pourchassés et même condamnés à de la prison ferme comme risquent de l’être les jeunes ayant manifesté à Romans-sur-Isère contre l’assassinat raciste du jeune Thomas par un gang de racailles exotiques expressément venues « planter du Blanc » dans une fête de village, comment accepter qu’une communauté étrangère et fière de l’être restée dans son cœur et dans ses tripes, bien qu’elle soit constituée d’un bon nombre de Français de papiers, occupe la place de la Nation pour rendre hommage aux fellagha ? Comment tolérer un tel hommage, outrage à la mémoire de nos 28 000 soldats tombés en Algérie, de nos 3000 disparus (dont des enfants et des femmes, victimes de sévices sexuels aussi infâmes que ceux exercés par le Hamas à l’encontre des Israéliennes) et aux 100 000 musulmans qui payèrent de leur mort (par torture, parties génitales et nez coupés puis décapitation) leur fidélité à la France et leur foi dans les promesses d’une Algérie à jamais française ? Face à « ces cohortes étrangères venues faire la loi dans nos foyers », nationaux, soyez maîtres chez vous, bougez-vous, interpellez vos élus, mobilisez-vous !” Non à la “Journée du Chahid” place de la Nation ! – Présent Hebdo (nouveaupresent.fr) […]

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